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dimanche 1 avril 2012

Ca sent la fin !

A partir d'aujourd'hui, je suis officiellement sans emploi (et c'est pas un poisson d'avril, j'aime pas du tout ça, j'y reviendrai ptète plus tard) (bon, je bosse encore 2 jours quand même, parce que je suis une fille sérieuse)

Un gros mélange de sentiments, de sensations, toutes plus contradictoires les unes que les autres.

On va dire que cette dernière semaine en Aveyron, ça a un peu été la semaine de la lose (loose ? louze ?).

Entre mercredi, ou j'ai envoyé des collègues dans une mission IKEA bien foireuse qui les a fait rentrer à minuit au lieu de 19-20h, et m'en vouloir un (tout) petit peu beaucoup quand même, le lendemain, ou après cette mission foireuse, on s'est rendus compte que les penderies si péniblement rapportées de la Grande Ville étaient tout simplement trop hautes pour les vestiaires, vendredi ou j'ai appris que mes chances d'avoir un poste de prof à la rentrée venaient de se réduire considérablement, et cerise sur le pompon du gâteau, le collègue qui me zappe et m'oblige à passer la soirée seule dans mon bureau, pendant que le Normand commence le week end avec des copains, ben vendredi soir, c'était un ptit peu complètement la grosse déprime, gros craquage lacrymal.

Heureusement, super-Habana passait sur Facebook, et a rompu ma terrible solitude et m'a remonté le moral en quelques mots. Allez hophophop, je me reprend en main, je me fais chauffer une crêpe au sucre (et au beurre salééééé), je me mate les 11 commandements (rires assurés, comme quoi des fois, faut pas chercher trop compliqué) et petit dodo qui requinque.

Sauf que le lendemain...

Le programme de la journée, c'était vente de pâtés - foies gras- saucisse sèche toute la journée dans un coin paumé du Lot, heureusement pas toute seule... Pas toute seule ? Ah bah si justement, la collègue qui devait me tenir compagnie m'annonce à 7h30 que sa petite de 2 ans vomit tripes et boyaux et que donc elle peut pas venir... Me voilà donc à 7h45 en train de charger des caisses de 20-30 kg toute seule dans le fourgon, et une heure plus tard je les décharge pour mettre en place le stand, sachant qu'à la fin de la journée, il faudra les recharger dans le fourgon, puis les re-décharger pour rendre le fourgon... Mon dos soooouuffre !

Et donc, aujourd'hui, je suis sensée boucler le big dossier qui me pète les ch'touilles depuis septembre 2010, je suis dans mon bureau depuis 10h, il est 13h15 et j'ai toujours rien glandé, j'y arrive pas, concentration zéro.

Tout ce dont j'ai envie, c'est d'un bon barbeuc en terrasse, une côte de bœuf, de la salade, du rosé et un bon p'tit sorbet en dessert, en short-débardeur-tong ! Et ben non, non plus : je remonte mardi en Bretagne, et à partir de mardi, il pleut... (soyons optimiste, la pluie remplira la cuve à eau, on pourra arroser notre petit potager !)

(je voulais insérer ici une photo, mais cet ordi ne dispose pas de Paint, donc je peux pas vous faire un magnifique ImprEcran de la page de MétéoFrance, du coup je meuble)
Mouhaha, mon humour est ravageur... Ou pas...


Et donc, je vous parlais de sentiments contrastés, ben c'est exactement ça !

Semaine de merde à te foutre le moral dans les chaussettes, mais en même temps je suis toute excitée, je reeeeeentre en Bretagne, je vais voi a famille plus souvent, on a plein de copains dans le coin, je vais arrêter de vivre dans un 2 pièces chambre d'internat - bureau du boulot, je vais pouvoir cuisiner et arrêter de manger des trucs réchauffés au micro-ondes, jvais retrouver mon Normand, je vais retrouver mon ptit chat. Mais en même temps, je me rend compte que je laisse ici, derrière moi, des gens qui je ne connais pas encore hyper bien mais que j'aurais aimé mieux connaître, y'en a ptête certains que je ne verrai plus jamais...

Et puis je suis soulagée de quitter ce boulot et ses responsabilités, je suis contente, je vais pouvoir prendre quelques jours à ne rien faire, et en même temps, je suis morte de trouille, je ne sais pas où je vais exactement, j'ai peur de cette incertitude, je continue à demander si j'ai fait le bon choix...

Ah, c'est la guerre civile dans mes neurones, comment je suis sensée bosser avec tout ça ?!

Bon, sur ce, je vais quand même essayer de me sortir les doigts du (...), ça serait con d'être obligée de rester ici mardi pour finir un truc que je peux boucler aujourd'hui !

Bisous !
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