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mardi 5 juin 2012

Miam miam...

Si il y a bien un truc qui me passionne dans la vie, c'est la bouffe ! Oui, je suis un ventre sur pattes, j'adore tout particulièrement faire de la pâtisserie, mais pas que !

En troisième année, j'ai fait une option Nutrition Santé, et ça a été la révélation !

Manger, ce n'est pas que avaler des nutriments ; entre la dimension sociale, les aspects psychologique et l'impact environnemental, y'a vraiment beaucoup de chose à dire, et je pourrais en parler pendant des heures !

D'ailleurs, c'est en discutant avec Habana que l'idée d'en parler ici m'est arrivée (merci). J'ai mis un peu de temps à mûrir tout ça, je sais pas vraiment par où commencer d'ailleurs, mais comme en ce moment j'ai le temps, je me dis que c'est le moment idéal !



Du coup, pour commencer, je vais vous parler de quelques unes de mes lectures. Parce que oui,j'aime lire, et si à la FNAC, vous me trouvez pas au rayon polar, a priori, au rayon cuisine ça devrait être bon !

Le tout dernier que j'ai acheté s'appelle "Ceci n'est pas... un régime", du Dr Lylian Le Goff et Laurence Salomon. Alors, certes, avec un titre comme ça, on se dit que c'est encore un livre qui va te donner des recettes miracles pour avoir un corps de super bombasse le temps de te promener en maillot pendant 3 semaines à la plage.. Mais non !

Même si l'accroche du livre est quand même basée sur la perte de poids, c'est un peu plus poussé que ça, et ce qui m'a plu, c'est que ça rejoint complètement mes convictions en ce qui concerne l'alimentation.

En bref, ce livre présente ce que les auteurs estiment être une alimentation durable, c'est à dire une alimentation qui permettent une bonne santé et une bonne forme physique, dans l'immédiat et sur le long terme, mais aussi une alimentation qui n'impacte pas (ou peu) négativement l'environnement et qui de préférence, évite de vider complètement ton portefeuille. Dans les grandes lignes, ça donne :

      - éviter les produits trop raffinés, soit : privilégier les céréales complètes ou semi complètes (que ce soit farine, pâtes, pain...), le sucre de canne roux ou intégral, les huiles vierges premières pression, etc. Les produits raffinés apportent ce qu'on appelle des "calories vides" : par exemple, le sucre blanc n'apportera que du saccharose, tandis que le sucre roux, voire intégral est également source de minéraux, de fibres... Du coup, le livre encourage particulièrement à cuisiner un maximum, pour éviter de consommer des plats cuisinés, des produits tout faits souvent riches en produits raffinés, en sel, en graisses saturées, etc.

      - privilégier le bio. D'ailleurs, ça rejoint le premier point, dans la mesure où les résidus de traitements phytosanitaires appliquées aux cultures se concentrent particulièrement dans les enveloppes extérieures (peau, son...). Une farine complète issue de l'agriculture conventionnelle a donc plus de risques de nous exposer à des résidus de pesticides que son équivalent bio, ou qu'une farine du type T55 (= raffinage assez poussé) conventionnelle.
Le deuxième argument est bien sûr environnemental, je pense que je n'ai pas besoin de développer ce point.
Un dernier argument (et attention, je vous colle un extrait de mon mémoire de fin d'études ^^) : "Cette habitude d’utiliser des produits moins raffinés peut [également] s’expliquer par un souhait [...]de valoriser au maximum [la] production. En effet, avec 100 kg de blé, on obtient 75 kg de farine blanche de type T55, soit une perte de 25 %, alors que le poids de farine semi-complète [T80] obtenu avec la même quantité de matière première peut atteindre les 85 kg ; la perte est inférieure de 10 points." L'intérêt est donc de limiter le gaspillage et de mieux valoriser les productions.

      - limiter la consommation de protéines animales. Dans les dernières décennies, la consommation de  viande, et particulièrement de viande rouge a explosé, je pense pas me tromper en disant que 90 % des gens de mon entourage (et moi y compris) mangent de la viande tous les jours. Deux "soucis" liés à ça : premièrement,  la viande apporte une quantité assez importante d'acides gras saturés, qui peuvent être responsables de maladies cardio-vasculaires notamment (excès de cholestérol, tout ça tout ça...). Deuxièmement, d'un point de vue écologique/économique, la viande n'est pas vraiment gagnante : les animaux que nous consommons sont nourris avec des végétaux que nous pourrions nous-même consommer, et il faut l'équivalent de 7 protéines végétales pour produire 1 protéine animale. Pour faire un gros résumé : avec 1 hectare, un producteur de céréales nourrira plus de personnes qu'un éleveur bovin.

Je précise ici que je ne suis pas pro-végétarien/végétalien/vegan. Pour moi, la viande, au delà d'être un plaisir ("une côte de boeuf, aaaah !" (la première personne qui trouve ma référence a gagné)), c'est un aliment de base. La viande apporte des nutriments que les végétaux n'apportent pas ou peu (vitamine B12, fer plus biodisponible..) et l'apport en acides aminés est mieux équilibré. Le problème, c'est tout simplement qu'on en mange trop, 2 à 3 fois par semaine serait suffisant.

Alors, comment on équilibre ses repas, vous me dites ? Tout simplement en sachant bien associer les produits végétaux : pour obtenir un apport équivalent à la viande en acides aminés , le mieux est d'associer céréales (blé, maïs...) et légumineuses (soja, lentilles...). D'ailleurs, et je trouve ça super intéressant, c'est que sans connaissances en termes de nutriments, l'humain a traditionnellement élaboré des plats équilibrés en acide aminés :  coucous = semoule de blé dur + pois chiche ;  plats mexicains = maïs + haricots rouges ; cuisine japonaise = riz + soja... (sachant qu'à la base, ces différents plats sont sans protéines animales).

Le livre aborde également l'aspect psychologique de l'alimentation : pourquoi on grignote, pourquoi on mange trop, pourquoi les régimes amènent le plus souvent à regrossir (je me prive, je me prive, je me prive... Aah, je craaaaque : chocolat, bonbons charcuterie et bim, 3 kilos dans chaque fesse !). Mais ça, je vous en parlerai plus tard, avec un ou deux autres livres bien intéressants.

Voilà pour aujourd'hui, j'espère que tout ça intéressera quelqu'un d'autre que moi, et surtout, si vous avez des questions, besoins de précisions, posez les ! C'est un sujet qui me passionne, j'adore en parler, mais je ne sais pas forcément par où commencer.

Et aussi, je suis loin d'être une experte, s'il y a des corrections à apporter, dites-le moi !

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4 commentaires:

  1. Ce serait pas la dame Foresti, ta référence ?!
    En tout cas, quand tu veux tu nous ponds des articles comme ça, c'est super intéressant... Et le problème avec la viande rouge, c'est que c'est trooop bon pour que je puisse m'en passer... :(
    J'essaierai d'en manger moins !

    Bisous !
    LN

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  2. Moi, ce qui fait chier, c'est de manger au RU tous les jours... Parce que chez nous, on mange très peu de viandes (en curry la plupart du temps), mais au RU je me voit pas ne pas demander de viande... Alors j'essaye de prendre du poisson, mais euh, il est vraiment dégeu la plupart du temps !
    La solution, c'est sur, c'est de se faire à manger soit même... Mais le côté sociable d'aller manger avec son équipe, j'ai du mal à m'en passer ;) (je crois que je verrais jamais mon chef sans ça)
    Enfin, je crois que je vais aller faire un tour pour acheter le livre en question ! En plus, comme on arrête la coloc, je vais pouvoir plus surveiller ce que je me fais à manger...

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  3. Je suis allé dans un grand centre commercial aujourd'hui (cadeaux à faire...) et je viens d'acheter le bouquin dont tu parles. Je vais essayer de voir si je peux"améliorer" mon alimentation. J'ai l'impression de faire déjà quasi tous les points proposés. Peut être pas aussi systématiquement, mais quand même... Mais merci de la découverte quand même :)

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  4. Ben écoute, si tu fais déjà ça tout faire : félicitations ! ;)

    Après, dans le livre, y'a des recettes et des idées de repas un peu originales, histoires de varier les plaisirs, c'est plutôt sympa. Et ce qui est bien sympa aussi, c'est que les recettes sont classées par saisons, c'est pas mal pour se repérer un peu dans la saisonnalité des produits et éviter de manger des tomates dégueu cultivées sous serres chauffées à l'autre bout du monde en plein mois de décembre !

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